Un rapide article pour ceux d'entre-vous qui sont sous Linux. phpMyAdmin est installé généralement via le gestionnaire de packets. Il est généralement recommandé de n'utiliser que les packets des distributions. Hors le packet officiel de phpMyAdmin n'est pas mis à jour très fréquemment. Au moment où j'écris ces lignes, il est en version 4.6.6 pour Ubuntu 18 et 4.5.4 pour Ubuntu 16 alors que la dernière version est 4.8.5 (vous pouvez voir ces versions ici. Le problème est que si vous passez sous PHP 7.3, ces vieilles versions génèrent des erreurs agaçantes.
S'offrent à vous 2 possibilités. Soit vous téléchargez phpMyAdmin et le mettez dans un dossier à la racine de votre serveur par exemple, soit vous mettez à jour celui installé par le gestionnaire de packets. Voici les étapes à suivre pour mettre à jour phpMyAdmin qui se trouve normalement dans /usr/share :
Ouvrez un bash en tant que super-utilisateur :
sudo bash
La première étape, si ce n'est pas le cas, est d'avoir PMA (phpMyAdmin) installé depuis le dépôt officiel :
apt-get update
apt-get install phpmyadmin
Rendez-vous dans le dossier /usr/share :
cd /usr/share
Supprimez (ou déplacez temporairement si vous préférez) le dossier phpmyadmin :
rm -rf phpmyadmin
Maintenant vous pouvez télécharger la dernière version de PMA (notez qu'il vous faut wget qu'il vous faut installer si ce n'est le cas avec apt-get install wget) :
wget -P /usr/share/ "https://files.phpmyadmin.net/phpMyAdmin/4.8.5/phpMyAdmin-4.8.5-all-languages.tar.gz"
L'argument -P définit le chemin et "url-vers.tar.gz" la version actuelle au moment où j'écris ces lignes de PMA. Vous pouvez trouver ces liens ICI.
Passons à l'extraction :
tar zxvf phpMyAdmin-4.8.5-all-languages.tar.gz
Une fois cela fait, renommons-le :
mv phpMyAdmin-4.8.5-all-languages phpmyadmin
Attention ce n'est pas fini !
Nous devons maintenant créer le fichier de configuration de PMA à partir de l'exemple fourni :
cp phpmyadmin/config.sample.inc.php phpmyadmin/config.inc.php
Il nous reste juste une ligne à éditer dans ce fichier : la ligne $cfg['blowfish_secret'].
Vous pouvez la remplir avec une suite de 32 lettres, chiffres et caractères spéciaux. Il existe également des générateurs en ligne. Cependant, on n'est jamais certain que ceux-ci n'utilisent pas un pseudo générateur qui ne serait pas très sécurisé. Si vous avez openssl sur votre machine, c'est très simple, voici une ligne pour obtenir le blowfish_secret désiré :
openssl rand -base64 32
Prenez le résultat et mettez-le dans la chaîne de caractères de la variable $cfg['blowfish_secret'] avec votre éditeur favori (vi ou nano par exemple) et le tour est joué !
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